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vendredi 12 octobre 2018

Marinhas - Viana de Castelo





 Vendredi 12 octobre : Marinhas - Viana de Castelo


  

 
    La fatigue accumulée sur ces deux jours à plus de 30 kilomètres quotidiens a eu raison de moi et j’ai dormi d’un trait jusqu’au matin. Dans ces dortoirs d’albergue, il ne faut pas espérer faire de grasse matinée ; dès 6 heures ça bouge, les lits métalliques grincent et même si les pèlerins sont soucieux du repos de leurs congénères, il est difficile d’espérer faire de beaux rêves après les premiers départs. Je me lève vers 6 h 30 et après un café pris sur le pouce, je me mets en route : il est 7 heures et le jour n’est pas encore levé.
    Aujourd’hui le chemin est à l’écart du bord de mer ; il serpente sur des sentiers forestiers à l’ombre des eucalyptus : un décor bien agréable et reposant. Ici un long pont fait de pierres placées bout à bout permet de traverser le Rio Neiva. Un peu plus loin je rencontre mon premier horréo : ces greniers à grains, emblème de la Galice.

    Plus loin, traversant la petite ville de Chafé, une dame m’interpelle sans que je lui aie fait la moindre sollicitation. Elle veut m’expliquer comment trouver l’Albergue de Viana de Castelo et me fournit un plan de la ville sur lequel elle met une croix sur le lieu concerné. Elle est coiffeuse et à mon passage a laissé en plan sa cliente pour me rendre ce service. L’année dernière en parcourant la via Lusitania, à l’intérieur du pays, j’avais déjà eu l’occasion de remarquer l'empressement des gens   à venir en aide aux pèlerins : c’est peut-être pour eux une manière de « faire leur chemin » !
    Il est midi lorsque j’arrive à Viana ; la ville s’étend au nord de l’embouchure du fleuve Lima. Un grand pont métallique relie les deux rives et aujourd’hui il y souffle un fort vent venu de l’océan. J’ai retrouvé Deklef peu avant la ville et c’est en sa compagnie que je fais la traversée du pont. Le gîte se situe à droite après le pont mais malgré le plan détaillé de la coiffeuse, nous aurons quelques difficultés pour le trouver.
   C’est un ancien monastère et j’ai réservé une chambre individuelle moyennant 15 euros. De temps en temps j’apprécie de quitter les grands dortoirs pour retrouver un peu d’intimité !
Je consacre l’après-midi à la visite de la ville : elle est dédiée à Sainte Lucie, la patronne des aveugles. Je découvre les petites ruelles commerçantes, la Place de la République, au sommet de la colline le Santuário de Santa Luzia  domine la cité, amarré au port le navire-hôpital Gil Eannes.








Marinhas au petit matin







L'accueil en albergue










Le premier horréo







Le port et le pont métallique

Place de la République






Le bateau musée


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