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lundi 15 octobre 2018

Caminha - Serralo



    Dimanche 15 octobre : Caminha - Serralo

 

   Lever dès 6 heures du matin pour ne pas rater le « passeur » qui nous a donné rendez-vous à 7 heures précises à l’embarcadère. Les conditions ne sont pas des meilleures : il pleut, il fait froid, il souffle un fort vent venu de l’océan, le fleuve est noir, finalement une ambiance assez sinistre. Jusqu'à cet instant je n'ai aucune idée de ce à quoi va ressembler le bateau et je me mets à y réfléchir : un Zodiac avec de gros et puissants moteurs à l'arrière pour affronter  les vagues et la barre qui se forme entre les eaux du fleuve et celles de l'océan, un bateau de pêche comme l'on en voit dans les petits ports de la côte et dont le faible tirant d'eau permet de traverser sans attendre que la mer soit pleine, quoi d'autre encore ? Ce que j'essayais d'imaginer est bien loin de la réalité ! Quelle surprise pour nous tous lorsque nous découvrons l'embarcation  qui s'apprête à accoster ! C’est une toute petite barque qui ne peut accueillir que 5 passagers. Avant de prendre le large il faut écoper et il est inutile de chercher les gilets de sauvetage ;  ça craint ! Nous sommes 7 à attendre, il faudra donc faire 2 rotations. Je fais partie de la  première avec Carolina, Katia et deux pèlerines hongroises. Finalement nous arrivons à bon port. Ouf ! Lorsque plus tard je raconte cette aventure à ma fille elle me rétorque : "papa t'es fou ! " Elle a peut-être raison, pourquoi prendre tant de risques pour gagner 2 petites heures par rapport au ferry ?
L'attente du "bateau"

  Lorsque nous nous engageons sur le chemin la pluie a redoublé d'intensité. Chacun part à son rythme. Très rapidement la pluie cesse, mais l’océan reste déchaîné : d’énormes vagues viennent se briser sur les rochers faisant jaillir des gerbes d’eau. C'est impressionnant. Même si cette côte portugaise est habituée à ce genre de phénomène, je pense que celui-ci fait partie des exceptionnels, pour preuve, je croise un peu plus loin une équipe de la télévision nationale venue filmer le déferlement des vagues sur les rochers. Je prends beaucoup de photos pour saisir les meilleurs instants ce qui surprend Jack que j’ai retrouvé et qui me répète en riant : "pictures, pictures", m’expliquant que pour lui, au Danemark, c’est un spectacle habituel devant lequel il y a bien longtemps qu’il ne s’extasie plus.

  Passage à Oia, une cité célèbre pour son monastère cistercien ;  un ensemble très bien conservé que je prends le temps de visiter. À l’intérieur de l’église, c'est la messe dominicale.
Vers 14 heures, j'arrive à l’albergue avec Jack et Deklef. La maison est très propre, bien organisée et l’hospitalero accueillant. Perfecto ! Un gîte comme nous aimerions en trouver à chaque étape !
   Le soir dîner avec les autres pèlerins dans une cafétéria à proximité. L'ambiance est détendue, à la fin du repas le patron nous offre une tournée de digestif et la nature un magnifique coucher de soleil sur l'océan.

  










Fouille de vestiges romains



A Guarda




Première borne jacquaire galicienne






Jack et Deklef




Monastère d'Oia











Le patron a sorti un gros calibre!

Jack

Digestif compris!



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