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mardi 16 octobre 2018

Serralo - Ramallosa


    Lundi 16 octobre : Serralo - Ramallosa



  Sale temps aujourd’hui ! La pluie tombe depuis l’aube sans discontinuer. Je fais l’étape en compagnie de Deklef ; L’océan est déchaîné ; les restes d'un ouragan qui a traversé hier le Portugal à hauteur de Lisbonne, c'est-à-dire 600 kilomètres au sud de notre position. Le soleil réapparaît lorsque nous atteignons Baiona. Nous prenons le temps de nous arrêter à la terrasse d’un bar pour boire un café et admirer le port de plaisance qui est de toute beauté.
   À Sabaris, c’est jour de marché ; la grand-rue est occupée sur toute sa longueur par les étals des camelots.
   Midi vient de sonner au clocher de l’église lorsque nous atteignons Ramallosa. La ville est construite de part et d’autre de l’estuaire du Rio Minor.
    Une légende accordait à ce pont des vertus par rapport à la fertilité des femmes de la ville.  

     Un rite voulait en effet que les femmes désireuses d’enfanter versent sur leur ventre de l'eau du fleuve. Afin que ça soit effectif on devait faire ça à minuit et le parrain de l'enfant devrait être la première personne qui passait par le pont après cette exhortation. 
 Je ne viendrai pas à minuit vérifier si cette pratique a encore lieu, ni enquêter sur le taux de succès de ce rite !
 L’albergue Hospederia Pazo Pias  occupe les locaux d’une ancienne et belle demeure, probablement un monastère. Dans d'autres lieux une telle bâtisse, aurait certainement eu un destin plus noble en étant transformé en Paradores, ces hôtels 5 étoiles qui dans la péninsule ibérique ont donné une seconde  vie à bien des monastères et autres demeures chargées d'histoire. Certainement qu'ici, éloigné de toute grande ville,  le retour sur investissement n'était pas garanti pour les investisseurs. Qui s'en plaindra ? Surtout pas les pèlerins ! Nous devons attendre 15 heures l’ouverture aux perégrinos.
     Le soir dîner dans une cafétéria avec les amis pèlerins.





















L'albergue




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